Vous avez lancé une offre, vous l’avez partagée sur vos réseaux, peut-être même mis un peu de budget pub… les résultats ne vont pas dans le sens auquel vous avez investi votre budget. On recherche alors les modifications qui vont favoriser la visibilité. Est-ce que la créative ? Pas au bon endroit ?

Beaucoup de questions vous viennent en tête pour résoudre ce problème. Le problème ne vient pas forcément de ce que vous proposez, mais de la manière dont vous le structurez. Voici les 5 erreurs les plus fréquentes – et comment les éviter grâce au neuromarketing.


1. Une promesse floue (le cerveau déteste l’ambiguïté)

Une offre doit répondre clairement à une question : “Qu’est-ce que j’y gagne ?”. Si votre promesse est trop vague (“vous allez vous sentir mieux”, “vous allez booster votre activité”), le cerveau ne perçoit aucune valeur concrète, mentale. Il décroche.

💡 Astuce neuromarketing : le cerveau reptilien aime la simplicité et la clarté. Remplacez les formulations vagues par des résultats mesurables ou visuels : “+30 % de conversion en 3 semaines”, “retrouvez 1h par jour grâce à une méthode simple”...


2. Trop de choix, trop d’options (le paradoxe de la liberté)

Proposer plusieurs offres semble une bonne idée. En réalité, trop de choix tue l’action. Le client entre en surcharge cognitive, ne sait pas quoi choisir… et ne choisit rien.

💡 Exemple concret : une consultante business proposait 4 offres différentes. En recentrant sur une offre phare et une offre complémentaire, elle a augmenté son chiffre d’affaires de 43 % en 2 mois.


3. L’absence d’urgence (et le cerveau reporte la décision)

Sans stimulus d’urgence ou de rareté, le cerveau humain repousse naturellement les décisions d’achat. Il se dit “je verrai plus tard”... et oublie.

💡 Neuromarketing : intégrer une limite de temps, une offre en édition limitée ou un bonus temporaire active le circuit de la dopamine, lié à la récompense. Résultat : plus de conversions, plus rapidement.


4. Aucune émotion transmise (vous parlez à la logique, pas à l’humain)

L’erreur classique : présenter son offre de manière technique ou descriptive. Le problème ? Le cerveau achète avec les émotions, puis justifie avec la logique.

💡 Technique simple : utilisez le storytelling. Parlez d’un client avant/après. Montrez l’impact émotionnel (“retrouver confiance”, “ne plus stresser devant les ventes”, etc.). C’est l’émotion qui vend, pas les caractéristiques.


5. Pas de preuve sociale (votre client a besoin d’être rassuré)

Si personne ne parle de votre offre, elle semble risquée. Le cerveau adore les raccourcis. Et l’un des plus puissants est la preuve sociale : avis clients, témoignages, chiffres concrets.

💡 Même avec peu de clients, vous pouvez créer de la preuve sociale. Affichez vos retours, vos résultats, ou même vos coulisses. Une phrase comme “déjà 12 entrepreneurs accompagnés avec succès” peut suffire à rassurer.


Ce que vous devez retenir

Une offre qui ne se vend pas n’est pas forcément une mauvaise offre.
Mais elle est probablement mal formulée, mal structurée, ou mal transmise. En intégrant les principes du neuromarketing, vous pouvez transformer votre message, stimuler les bons leviers cognitifs et surtout… vendre plus, sans vendre plus fort.

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